
La Canette Perdue Ou Le Grand Désordre Chaotique.
Un grand désordre de saccager la nature
D’en faire le chaos de notre monde
Pollutionnant les rives, les vertes vallées.
L’homme est un sauvage
Bien plus que la canette perdue
Qui elle ne voulait pas en finir là.
Elle se voyait bien finir dans une poubelle
De maison, dans un chic quartier
Pour aller s'échouer à la décharge municipale
Où le camion benne aurait dû/pu la déposer.
Du grand n’importe quoi
D’un non-respect de l’environnement
Un mauvais exemple pour les générations futures.
L’homme se place extrêmement cruel
Face à la mère, la nature qui la fait naitre
Jetant ici et là des milliers de pauvres canettes.
Elles, qui sans défense, ne peuvent lutter contre,
Contre l’incivilisation d’êtres, soi-disant
Un peuple supérieur et intelligent,
Ne respectant ni code, ni loi sur son chemin.
L’heure du grand désordre chaotique est proche
Si rien n’est fait dans l’immédiat
N’en voulez surtout pas à la canette perdue
Elle est une victime parmi tant d’autres…
Paul Andrews
Écrit le 29/01/2012.
D’après une photographie de Nicolas Grandmangin
http://neurobancal.com/2012/01/18/canette-sauvage/
Comme…Une Rivière.
Comme un moment long d'apocalypse
Comme un air de magie sombre
Qui s'abat sur et sous les bâtiments.
Comme une vision qui me vient
De les voir s'enfoncer dans la rivière glacée
Comme un semblant, un arrêt sur image
Où la terre reste en suspension
Dans les airs bleutés par le froid de l'hiver.
Comme une tristesse qui parcoure les rues
À la recherche d’un sauveur
Pour défendre le peuple en effroi.
Comme un long moment d’apocalypse
Où règne un curieux silence
D’avant une fin tragique.
Comme une rivière qui engloutit
Tout sur son passage
Sans y laisser de ses traces
Et en laissant ici et là
Juste des vestiges de vie.
Comme un affrontement fatal
Que la Terre a programmé
Pour faire payer son mal de l’intérieur.
Comme…une rivière
Qui ondule son chagrin.
Comme une civière d’eau
Qui transpire et porte en elle
Le désespoir du présent
En un long moment d’apocalypse.
Paul Andrews
Écrit le 04/02/2012.
(D’après une photo de Nicolas Grandmangin)
http://neurobancal.com/2012/02/04/ici-coule-une-riviere/
Plumes De Corbeau.
Je l'appelle Plumes de corbeau
Elle est une sacrée corneille
Au caractère bien trempé
À la façon d'un chameau
Et n'a pas son pareil
Pour alimenter mon désarroi
Qu'alors chaque fois
J'en reste bien pantois.
Je l'appelle Plumes de corbeau
Elle a le sourire d'une fraiche groseille
Qui au matin levant, s'éveille
Elle fonce tel un taureau
Sur une journée,
À charger sur le toréador
Elle prend les cornes à son cou
Dévisse les grandes opinions en cador.
Je l'appelle Plumes de corbeau
Elle me fait voir son gros dos
Une grimace en déconvenue
J'lui dis alors :
« Allez j't'aime bien comme tu es »
Une charmante fille
Aux lisses et soyeux cheveux
Une belle Plume de corbeau...
...Jolie petite corneille.
Paul Andrews
Écrit le 16/03/2012.
Je suis un chat au regard malicieux
Je marche comme un bienheureux
Sur la verte crinière de notre mère la Terre.
Oserais-je passer les galets qui bordent l’onde
Près des plantes fleuries sur le parterre
Où j’aime parfois m’y reposer en bordure de l’ombre.
Faire le premier pas sur la roche vacillante
Y voir le reflet de mon corps svelte et farouche
En survolant la nappe d’eau félinement comme une fière mouche.
Franchir d’un bond de leste félidé
Le chemin, la rivière d’eau
Sans tenter le diable de m’y mouiller.
Y retrouver enfin cet arbre
Qui en attend mon épanouissement
D’en faire des griffures telles des minis sabres le balafrant
Je suis un chat au regard malicieux
Je vis ma vie de chat
En félin vraiment bien heureux.
Paul Andrews
Écrit le 27/09/2011.
Le Pardon.
Pardonner pour leur laisser
Une chance d'être
Et de se prendre en mains.
Pardonner pour qu'ils aient
À leur tour l'envie
De rendre l'appareil à celui,
À ceux qui jetteront la pierre
Dans l'eau et qui en trouble la vie.
Pardonner et dire enfin
Le je t'aime qu'ils aimeraient
Qu’on leur dise malgré
Les bêtises dites et faites
Par désespoir d’un jour survenu.
Pardonner et les guider vers le chemin
Vers une orée puissante et divine
Dans la compréhension vers l'autre.
Paul Andrews
Écrit le 04/03/2012.