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Channel: une féerie de mots bienvenue chez Nanou
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LA VIE DE COCAGNE ......

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 Le soleil s'étiole...l'automne ronronne !

LA VIE DE COCAGNE

Je rêve toujours d’me tirer, d’me barrer,
D’me tailler, de foutre le camp
Moi qu’aimerais tant m’arrêter d’cavaler
Prendre le temps
D’avoir des chats, des petits chats,
Des chiens, des tas d’enfants,
Un vieux fauteuil au coin du feu
Où me laisser glisser à deux,
Avoir mes bouquins sous la main
Qui s’ouvrent d’eux-mêmes
Aux pages que l’on aime
Et qu’on relit sans fin
Parce qu’on les aime

 

Un petit clocher de Cocagne
Que j’entendrais tinter
L’hiver tout comme l’été,
La nuit, le jour, sur la campagne
Me donneraient envie de n’plus changer ma vie,
On verrait chaque soir
L’tourbillon fou du monde devant la télé,
Mes chats, mes chiens roupillant à nos pieds
À poings fermés
Et qu’au dehors le vent d’hiver
Se donnerait un mal de chien
Pour faire plier les peupliers
Que nous aurions plantés à deux
Et les soirées d’automne couleraient
Douces et monotones
Et chaque nuit on se dirait « chéri, on réveillonne »

 

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Aïe ! Quelle petite vie de Cocagne
L’hiver tout comme l’été
J’pourrais pas m’en lasser,
La nuit, le jour, dans ma campagne
Ni vue et ni connue dans mon petit coin perdu

Mais v’là qu’il faut me tirer, me barrer,
Me tailler, foutre le camp,
J’ai même pas l’temps d’m'oublier
Un instant loin du présent,
Adieu mes chats, mes petits chats, mes chiens
Adieu le vent,
Ce vieux fauteuil au coin du feu,
J’m'y serais jamais planquée à deux
C’est bête ce rêve que j’fais chaque jour
Dans ma p’tite auto
En venant du bureau
Qui pourrit ma vie de nostalgie.

 

Cyrius Bassiak

 

 Histoire de se réchauffer un peu, je vous offre une petite flambée ! Amitiés...Nanou je vous embrasse tous !!!

 

Une maison n’est jamais tranquille dans l’obscurité pour ceux

qui écoutent intensément. Les fantômes ont été créés quand

le premier homme s’éveilla dans la nuit.

 

Sir James Matthew Barrie

 

 Il n’y a pas de plus grande récompense, pour un poète, que d’écrire un poème. (D.T)
 
 MOI LE PRÉNOMMÉ

Moi, le premier prénommé

Je suis le fantôme de cet

Ami anonyme, sans prénom

Qui écrit les mots que j’écris

Dans une chambre tranquille

Dans une maison imbibée d’envoûtement ;

  

Je suis le fantôme de cette maison

Remplie des langues et des yeux

D’un fantôme sans tête

Que je crains pour toujours

Jusqu’à la fin anonyme.

 

Dylan Thomas, 
 
 
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