
QUANDla fée rêve …
MOI.. tendre fée je me suis fondue dans se NOIR
CARdans mes rêves ils y restent l 'ESPOIR
MAtête posée où bat ton COEUR..
TESchats ronronnant ..à nos pieds !
JEme suis prise à tes douxMOTS
POURmoi ..fée qui étaient si nouveaux !
J 'AIMERAIStant être présente dans tes rêves !
MOI.. tendre fée ..partager tesDESIRS..
VOIREsi pour TOIje saurais encore frémir
MOI.. tendre fée ..j aimerais glisser dans tes bras ..
DOUCEMENT.. me sentir rien qu'une fois ..
QUE j 'existe .. puis apres te laisser t 'en aller ..
MOI.. tendre fée .. savoir m 'effaçer à tout jamais
MERCI A TOI.. de m 'avoir permis d 'en rêver !
MEME .. si j 'ai mal se jour -là !
PROMET – MOI..de ne pas me mentir !!
CE SILENCE ..me fait souffrir …
TENDRE REVE!!
sur le net

Tristesses de la lune

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Nuit d'amour en hiver

Le petit lac est amoureux de la lune.
Au printemps, en été comme en automne,
la lune l'effleure de ses rayons d'argent et le remplit d'amour.
Mais elle glisse sur l'eau comme une barque d'opale,
ou bien elle roule, ronde et fraîche, telle une pastille de menthe.
Le petit lac est émerveillé par la grâce de sa belle.
Il a tout tenté pour la séduire,
lui offrant ses moires, ses nacres, ses nénuphars et même une libellule mauve.
Mais la belle a continué de glisser ailleurs, toujours plus loin, vers de nouvelles amours...
et puis l'hiver est arrivé et le petit lac est bien content.
Le gel a durci ses eaux, le voila bloc de glace où la lune est emprisonnée.
Enfin le bonheur! Sa bien-aimée ne pourra s'échapper qu'au prochain printemps.
Francine Trimbach

