
La misère de devoir dormir sur des bancs publics
De voir passer près de moi
Les gens qui ont bien trop de fric
De les voir marcher à coté de ma personne
Sans un regard, sans pour manger, une petite somme.
La misère nomade de trimbaler mon sac, mon barda
De prendre des positions miséreuses sur des bancs
Parfois, bien souvent, trop souvent crasseux
Oh comme je les plains, je les envies
Ces êtres bien trop heureux.
La misère de vagabonder, de ne pouvoir
Me poser juste quelques heures sans y être
Par un coup de pied au cul, me faire jeter
Comme un malpropre, pire qu'un chien galeux
Qui ne demande juste qu’à être un brin heureux
Et non traité comme un des pires lépreux.
La misère du grand froid du dehors qui pénètre sa peau
La misère des vêtements humides qui lui collent à la peau
Et qui le fait tousser comme un vieux taureau en fin d’vie
À qui on a coupé les cornes qui faisaient de lui le mâle,
Afin de le mettre à terre encore plus vite en triste grand mal…
…La misère du nécessiteux, du vieux miséreux du banc
Boitant de ses chaussures trop usé d’avoir trop marché
La misère de croire que c’est un Sans Domicile
Qui ne pense qu’à boire pour se saouler la gueule
Alors que lui ne pense en fait qu’à réchauffer péniblement
Son corps bien trop faible souvent d’avoir à continuer…
…La misère de ne pas connaitre son histoire
De ne pas pouvoir entendre sa longue chute libre
Vers la dérive de sa déchéance si injustement critiquée,
Allant des petites routes jusqu’aux grands trottoirs.
La misère du vagabond avec un vieux sac pour seul bagage
Un sac qui lui est toute son histoire…qui en aurait tant à dire
C’est l’histoire du miséreux du banc d’misère,
Marchant sans but ultime, errant comme un chat de gouttière
Dans des rues qui lui sont devenues bien trop…,
Depuis fort longtemps, bien trop intimes.
" Paul Andrews"
http://wishaga.wordpress.com
Je remercie mon ami Gaël de m'avoir permise de publier sont trés beau texte
malheureusement d'actualitée toujours et encore !
Aujourd'hui je me pose la question on parle de neige ,de verglas , de guerre ,mais
que sont devenu les sans abri, les sdf, tous ces gens qui non rien demandés et se retrouvent dans la rue et si pas dans la rue une pièce pour une famille sans chauffage
ni au chaude et à peine de quoi nourrir leurs enfants.
D'habitude on parle de ces personnes mais là rien de rien pourtant ils sont là ils souffrent ,ils meurent en silence dans la plus totale indifférence !!
Couché sur un banc ou à même le trottoir stop à la misère
de ce monde qui part en vrille et fait n'inporte quoi.
Pour qui ? pour quoi ?
Toujours et encore l'argent dont eux seul en n'ont le profit se qui nous gourvernent.
Les gros de se monde qu'il nous ont pourrit et dans lequels nous vivons !!
Nanou...
<< Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez ... il y a dix possibilités qu'ont ait des difficultées
à communiquer .Mais essayons quand même... >>
Bernard Werber

