Bonjour à toutes et tous,
Comme beau d'entre vous le savent, ce n'est pas une période que j'aime
Et pour tout avouer j'aimerais déja être en janvier.
Je sais que vous avez pour quelque un vous avez des enfants
Voir petit enfant, alors je vais quand même vous faire un jolie billet
Je vais pas vous laisser sans billet, le père Noël de Audrey
La plus jeune de mes filles ne pouvatnt pas ce déplacer,
mon cadeau est arrivé avec un peut d'avance, un
trés beau livres sur les chats 100 Poèmes donc
je vais vous en faire profiter ...
Joyeux Noël, amitié Sincère Nanou !!
Chaussons Gris
Quel est ce chant quel est ce bruit
Qui froufroute et qui boudonne ?
C'est la bouilloire qui fume ?
Non, c'est un petit rouet qui tourne.
Qui tourne.Quel rouet,
Tourne pour son seul plaisir,
Et fredonne à ravir ?
Celui qui loge dans la gorge
De la Chatte qui ronronne.
Ecoute son murmure,
Pense au rouet qui file
Au fuseau qui tourne,
Tourne et tourne
Sur son fil endormi.
Que va-t-elle faire,
Quand elle aura fini
De tourner son rouet,
Avec tout ce fil ?
Tricoter des chaussons ?
Drôle d'idée un rouet
Dans la gorge d'une chatte !
Gris est son chaton
Gris seront les chaussons
Qu'elle va tricoter.
Clara Doty bates, on the tree Top 1881.
Ouoate
Il tète avec avidité
Et se cogne au sein qu'il enlace.
Puis lorsque sa nourrice est lasse,
Il dort sur son ventre ouaté.
Pour le minet doux et futé
C'est un lit que rien ne remplace, Il tète avec avidité.
Et se cogne au sein qu'il enlace
Quand il s'est bien lissé, gratté,
Pris la queue et vu dans la glace,
Aprés ses tournements sur place,
Et ses petits saur de côté,
Il tète avec avidité.
Maurice Rellinat,le minet, 1877
Toilette
A l'oeuvre maintenant ! Toilette et gratterie
L'absorbent. Le chat,
Si propre tel qu'il est, si bien peigné déjà,
Se lisse avvec coquetterie.
Que par hazard un poil se colle sur la langue,
Pour l'avaler, le miauleur
Grimace en mâchonnant, fait comme un beau parleur
Qui s'empêtre dans sa haranque.
A piochement de tête onduleux, brusque et drôle,
Il se râpe le bas du cou;
Des griffes et des dents il insiste beaucoup
Aux démangeaisons de l'épaule.
Son opération, d'un arrêt s'entrecoupe:
Il tend son regard et son flair,
Et le col et les reins en arc, et la cuisse en l'air,
Lèche les abords de sa croupe.
Sans voir ce que la pluie en tapotant gribouille
Sur la crasse de son carreau,
Il humecte longtemps le caoutchouc noiraud
De sa patte, et se débarbouille.
Eveillée à présent, mutine se détache
Sur un fond d'ombre vague aux clairs-obscurs tremblants,
Sa frimousse qui montre espacés et tout blancs
Les poils raide et droits lui servant de moustache.
Mais la pluie à cessé. Quelqu'un entre soudain.
Le matou sort d'un bond, gagne cour et jardin,
Et bientôt on le voit marchant à pas tranquilles
Au long du vieux chenal, sur la mousse des tuiles.
Maurice Rollinat 1911.