
Cet humour caché
Comment avec des mots faire naitre de l’humour ?...
Oui… comment identifier ce qu’est l’humour ?...
Ça doit faire rire ?... ou bizarrement réfléchir ?...
Aux réflexions qui puissent faire naitre des sourires ?
L’humour ne me semble pas fait de dérisions…
Il se logerait dans de l’inattendu…
Oui…dans l’humour ce texte fera des déçus…
Car…elle se trouve où cette fameuse sensation ?
Pas facile de couper un cheveu en quatre…
Ouai !... j’aimerais vous voir en train de le faire…
Coupant la pointe ou la racine du cheveu…
Je le vois d’ici ce spectacle… plutôt chiant…
Même si l’expression est une façon de faire…
Sensibiliser à du peu marrant…
Avec une lame de rasoir… ça semble facile ?...
Surtout pour un presbyte… de loin… pour voir clair…
Non… je ne veux pas rigoler… c’est facile ?
L’inattendu ça viendrait n’importe quand…
Et même beaucoup plus tard en le comprenant.

Être ton petit copain ?
Je ne peux pas être ton petit copain…
Même si d’une façon je te fais du bien…
Bien sûr… ce genre d’échanges ça se construit…
Avec des espoirs… et non des ennuis.
Comment pourrais-je être ton petit copain…
Sans pouvoir t’offrir une continuité…
Sans pouvoir assumer tes lendemains…
Je ne peux t’offrir que de l’amitié.
Nous pouvons partager de la tendresse…
Des camaderies qui nous font rêver…
Dans une réciprocité de caresses.
Mais… pour toi…serait-ce une chose suffisante ?...
Ces intermittences peuvent-elles te combler ?...
Devant être discrètes et de complaisances.
Être ensemble platoniquement et en plus…
Savoir nous offrir aux actes limités…
Sans monopoles… ni rendre public nos plus…
Oui ?... c’est beaucoup te demander ?... n’est-ce pas ?...
À vivre ?... dans des moments choisis pour ça ?
Poème de tendresse de Sam



La tendresse est partout. Elle se cache dans nos gestes.
Elle se fait caresse. Elle se fait mot doux.
Elle réconforte les chagrins et elle accueille les confidences.
Elle transforme le quotidien en petites vacances nourries de douceur et
La tendresse se dévoile au fil des jours ajoutant à la vie des moments

Veux-tu être ma muse ?
Aimerais-tu être une muse pour moi ?…
Crois-moi… ma muse elle en meurt d’envie.
Oui… elle t’a prévu une place pour toi…
Pour qu’en moi… toutes deux soyez en vie.
Sens-tu ma chaleur dans tes pensées…
Sens-tu cette place qui t’est destinée ?...
Ose partager ce que tu ressens…
Pour nous… en vers ils seront présents.
De ces présents qui font chaud aux cœurs…
De ces transferts qui sont envoutants…
En nous… procurant tant de bonheur…
Tu en doutais ?... être si importante ?...
Capable de combler tant de moments ?...
Et en moi faire vivre de telles attentes ?
Qu’attends-tu pour m’embrasser (avec les bras)
Oui… fais-toi plaisir… dés maintenant…
Sinon… plu tard… tu le regretteras.
Je t’imagine déjà être ma muse…
Pouvoir vivre un tel partage m’amuse.
Poème de tendresse de Sam

Qu'elle ajouteà mon coeurfougueux
Par sa lumière et sa verdure,
Etpourtant le printemps m'émeut:
Cesmillepetitspaysages
Queforment les arbreslégers
Gonflés d'un transparentfeuillage
M'arrêtent et me font songer.
Jesonge, et je vois que ton être,
Que je n'entourais que d'amour,
Metouche bien quand le pénètre
Lesubitéclat des beauxjours!
Sous cet azur tu ne ressembles
Plusà toi seul, mais à mes voeux,
À ce grandcoeuraventureux,
Auxvoyages qu'on fait ensemble,
Auxvilles où l'on est soudain
Rapprochés par le romanesque,
Où la tristesse et l'ennuipresque
Exaltent le suaveinstinct.
J'imagine que la musique,
Lachaleur, la soif, les dangers,
Rendraient le plaisirfrénétique
Dans la maison des étrangers!
Il ne serait pas nécessaire
Que tu comprisses ces besoins,
Tupourraislanguir et te taire,
Dans l'amour l'un seul a des soins.
Mais si je ne dois te connaître
Que dans un indolentséjour,
Loin des palais où les fenêtres.
Montrent les palmiers dans les cours,
Loin de ces riveschaleureuses
Où, les nuits, les âmes rêvant
Prennent, dans l'ardeuramoureuse,
Lescieuxconstellés pour divan,
Sijamais, - bonheur de naguère,
Enfance!attente!volupté!
Nous ne goûtons la joie vulgaire
Ettendre, dans les soirs d'été,
De voir que flamboie et fait rage
Lafoire dans un petitbourg,
Et que le cirque et son tapage
Viennent s'immiscer dans l'amour,
Je me borneraià ta vie,
Auxlimites de tes souhaits,
Repoussant le dieu qui convie
À fuir la tendresse et la paix...
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Ils sont les bâtisseurshasardeux des pensées,
L'âme la plus puissante est parfoisdépassée
Par ces rêvesactifs que l'on voit se mouvoir.
-Laissons se balancer dans leur ombredécente
L'excessivetristesse et l'excessifbesoin !
Confions le secret ou la hâte oppressante
Ausilencesacré qui ne les livrepoint.
Unsouvenirdormantcesse d'être coupable,
Tout ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S'il consentà garder sa face sombre et stable
Lemensongelui-même est un noblesecret.
ÔVéritétentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacalepudeur, effort, renoncement,
Sainteté des torrentsretenant leur eau vive,
Solitude du coeur et de la voix qui ment !
Tendresse de la main qui parcourt et qui lisse
La vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis que le désir se prive du délice
Dedéchaîner l'orageéloquent des aveux
Résolution pure, auguste et difficile
De n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
Deresterétrangers, pour que le plus fragile
Ne soit pas prisonnier de l'ineffableaccord !
Feintise d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation aux paisiblesinstants :
Plus que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vousêtes le mériteinsondable et constant !
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
