Elle écrit ce qu'elle endure
Les émotions tant incomprises
Les sensations et les blessures
Tout le tourment qui la rend grise
Elle crayonne ses écorchures
Les maux qui la hantent chaque jour
Les perceptions et les coupures
La comédie des alentours
Elle rédige comme elle sature
Des combats au fond de son être
Les affections et les brisures
Son envie de n'plus transparaître
Les émotions tant incomprises
Les sensations et les blessures
Tout le tourment qui la rend grise
Elle crayonne ses écorchures
Les maux qui la hantent chaque jour
Les perceptions et les coupures
La comédie des alentours
Elle rédige comme elle sature
Des combats au fond de son être
Les affections et les brisures
Son envie de n'plus transparaître

Dans la transparence de mes nuits
Effleurant mes souvenirs qui fuient
Je traverse l'immense fleuve
De mes envies et mes rêves
Qui s'éclatent aux creux de mes mains
Dans l'amertume qui me ceint
Des rêves serpentent mon corps
J'incruste le vide et son décor
J'avais tant imaginé, tant rêvé
D'un cœur qui me sera hospitalier
Où je m'agripperai au carrefour de sa vie
Pour arrimer mes rêves et mes envies
Aux mirages sans cesse recommencés
Je caresse la lisière de mon âme blessée
Mon cœur et mon esprit sont mis à nu
Par le chagrin de mes rêves perdus
Briser mes rêves incessants
Je me repose en fragments
Dans un angle déplaisant
Sur un lit flavescent
Dans l'intime passion du vide
Le toucher de mes doigts avide
Pour effleurer mes rêves qui trépident
Ces rêves perdus dans un désert aride
Effleurant mes souvenirs qui fuient
Je traverse l'immense fleuve
De mes envies et mes rêves
Qui s'éclatent aux creux de mes mains
Dans l'amertume qui me ceint
Des rêves serpentent mon corps
J'incruste le vide et son décor
J'avais tant imaginé, tant rêvé
D'un cœur qui me sera hospitalier
Où je m'agripperai au carrefour de sa vie
Pour arrimer mes rêves et mes envies
Aux mirages sans cesse recommencés
Je caresse la lisière de mon âme blessée
Mon cœur et mon esprit sont mis à nu
Par le chagrin de mes rêves perdus
Briser mes rêves incessants
Je me repose en fragments
Dans un angle déplaisant
Sur un lit flavescent
Dans l'intime passion du vide
Le toucher de mes doigts avide
Pour effleurer mes rêves qui trépident
Ces rêves perdus dans un désert aride


Quelssecrets dans son coeurbrûle ma jeune amie,
Ame par le doux masqueaspirant une fleur ?
Dequelsvainsaliments sa naïvechaleur
Fait ce rayonnement d'une femmeendormie ?
Souffle, songes, silence, invincibleaccalmie,
Tutriomphes, ô paix plus puissante qu'un pleur,
Quand de ce pleinsommeil l'onde grave et l'ampleur
Conspirent sur le sein d'une telleennemie.
Dormeuse, amas doré d'ombres et d'abandons,
Tonreposredoutable est chargé de tels dons,
Ôbiche avec langueurlongueauprès d'une grappe,
Quemalgré l'âme absente, occupée aux enfers,
Taforme au ventre pur qu'un bras fluidedrape,
Veille ; ta formeveille, et mes yeux sont ouverts.
Paul Valéry
Ame par le doux masqueaspirant une fleur ?
Dequelsvainsaliments sa naïvechaleur
Fait ce rayonnement d'une femmeendormie ?
Souffle, songes, silence, invincibleaccalmie,
Tutriomphes, ô paix plus puissante qu'un pleur,
Quand de ce pleinsommeil l'onde grave et l'ampleur
Conspirent sur le sein d'une telleennemie.
Dormeuse, amas doré d'ombres et d'abandons,
Tonreposredoutable est chargé de tels dons,
Ôbiche avec langueurlongueauprès d'une grappe,
Quemalgré l'âme absente, occupée aux enfers,
Taforme au ventre pur qu'un bras fluidedrape,
Veille ; ta formeveille, et mes yeux sont ouverts.
Paul Valéry

Tandis que je parlais le langage des vers
Elles'estdoucementtendrementendormie
Comme une maisond'ombre au creux de notrevie
Unelampebaissée au coeur des myrtesverts
Sa joue a retrouvé le printemps du repos
Ocorps sans poids pose dans un songe de toile
Cielformé de ses yeux à l'heure des étoiles
Unjeune sang l'habite au couvert de sa peau
Lavoila qui reprend le versant de ses fables
Dieu sait obéissantà quelslointainssignaux
Etc'esttoujours le bal la neige les traîneaux
Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables
Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'ellerestepareille aux marches du silence
Quim'échappepourtant de toute son enfance
Dans ce pays secretà mes pas interdit
Je te supplieamour au nom de nous ensemble
De ma suppliciante et follejalousie
Net'en va pas trop loin sur la pentechoisie
Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble
J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
Amourarrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux
Elles'estdoucementtendrementendormie
Comme une maisond'ombre au creux de notrevie
Unelampebaissée au coeur des myrtesverts
Sa joue a retrouvé le printemps du repos
Ocorps sans poids pose dans un songe de toile
Cielformé de ses yeux à l'heure des étoiles
Unjeune sang l'habite au couvert de sa peau
Lavoila qui reprend le versant de ses fables
Dieu sait obéissantà quelslointainssignaux
Etc'esttoujours le bal la neige les traîneaux
Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables
Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'ellerestepareille aux marches du silence
Quim'échappepourtant de toute son enfance
Dans ce pays secretà mes pas interdit
Je te supplieamour au nom de nous ensemble
De ma suppliciante et follejalousie
Net'en va pas trop loin sur la pentechoisie
Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble
J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
Amourarrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux