ça et là des gouttes rouges de pâvots
Et dans le champ , une jeune fille
Aux longs cils comme des épis d orge
Elle ramasse du regard les gerbes bleus du ciel
Elle chante allongée à l ombre des coquelicots
Déméter
Déesse des moissons, de l'agriculture. Son nom signifie "Déesse-mère". Elle facilite la germination et la maturité de la moisson. Elle était beaucoup vénérée vu son importance économique. La base de l'économie grec reposait principalement sur la culture des céréales.
Les
légendes et les attributions se multiplièrent au cours du temps. Elle
assure l'abondance et l'épanouissement. Lorsque sa fille est enlevée,
Déméter refuse de faire fructifier la terre. Les habitants de la terre
en pâtissent. Et Déméter se rend à Éleusis où elle se fait passser pour
une humaine et travaille chez le roi de la cité. Un compromis est alors
trouvé: Perséphone restera une partie de l'année avec Déméter
et l'autre partie avec Hadès.
Cela représente le rythme des saisons et est à la source des Mystères d'Eulésis. Ces mystères étaient fort appréciés et le secret bien gardé. La truie, le bélier, la grue et la tourterelle sont ses animaux emblématiques. Son équivalent latin est Cérès. Cérès est une divinité latine très ancienne associé à la sève et qui faisait murir et jaunir les moissons.
Moissonnées et liées, les gerbes mises en meules,Sur le champ dénudé se trouvèrent bien seules.La chaleur estivale, sans la moindre ondée,A, les tiges et les grains, rapidement séchés. Comtois et Percherons, tirant les charretées,Transportèrent les gerbes pour les engranger.La récolte à l'abri des caprices des cieux,Le fermier satisfait put remercier Dieu. Les femmes de la ferme, levées tôt ce matin,Déjà très affairées, au four et au moulin. Les voisines aussi, toutes dans la cuisine,Pour aider la fermière, préparant la cantine. Des bras, il en faudra, pour les gerbes manier, Remplir les sacs de blé et les mettre au grenier.C'est beaucoup d'estomacs qui seront affamésEt a rassasier à longueur de journée. Les hommes sont tous là, prenant un casse-croûte, Alors qu'au lo
in s'entend, arrivant sur la route, Le bruit de la batteuse, tirée par son tracteur. Au pays du labeur, tout le monde est à l'heure. A côté de la grange, le monstre est installé,Et dans un bruit d'enfer, il se met à vibrer, Animé par courroies et poulies du tracteur.La main d’œuvre s'active et les enfants ont peur. Deux hommes sur son dos alimentent sa gueule,Les gerbes il ingère, sans répit les avale.De son ventre il rejette la balle* du froment, Son souffle est puissant il est comme un grand vent.
De ses entrailles coulent les grains dorés du blé, Qui remplissent les sacs. Le fermier est comblé. Et les bottes de paille expulsées à l'arrière, Font penser à la ponte des œufs par la tarière. La pause du midi sera la bienvenue.Bon vin et plats solides orneront le menu, Sous la frondaison fraîche des arbres de la cour. Et certains tiendront, même, de bien joyeux discours. Le travail reprendra avec autant d'ardeur,
Au milieu des fétus collant à la sueur.Mais à la nuit tombée, tout sera remisé, Et la fatigue humaine enfin récompensée. Ensuite la batteuse reprendra son chemin,Et sera à pied d’œuvre le lendemain matin, Pour, dans une autre ferme, encor, battre le grain. Aidée par les amis et d'autres bons voisins.
Gérard Lorine (http://www.brubrian.com )
Rainbow Bridge,
Il y a un pont qui relie le ciel et la Terre. Appelé aussi
Le Rainbow Bridge en raison de ses nombreuses couleurs.
Précisément dans cet endroit il y a une terre de prairies,
collines et vallées avec une herbe verte et luxuriante
qui accueil un animal bien-aimé qui meurt.
Et c'est à cet endroit qu'est partie SALVA.
Il y a toujours de la nourriture, suffisamment d'eau et un temps chaud.
Tous les animaux malades et vieux y récupére la santé et leur vigueur,
ceux qui ont été blessés ou mutilés sont à nouveau en forme, tout
comme nous souvenons d'eux dans nos rêves de ces jours passé ensemble.
Ils jouent tous les jours les uns avec les autres.
Il y a assez d'eau et la nourriture et le soleil brille.
Les animaux sont heureux et satisfaits, sauf pour une petite chose:
ils ratent quelqu’un de très spécial, quelqu’un qu’ils ont dû laisser derrière.
Tous d'entre eux courent et jouent ensemble,
mais vient le jour où il s'arrête soudainement et regarde au loin.
Les yeux lumineux sont vigilants, le corps excités secoue.
Soudain vous vous êtes vu, et quand avec votre ami spécial
vous vous rejoignez, vous vous prenez dans vos bras et vous vous embrassez.
Le bonheur. Les baisers pleuvent sur votre visage.
Vos mains caressent encore la tête si chère,
et vous regardez une fois de plus confiant votre animal les yeux,
autant de temps loin de votre vie mais jamais absent de votre cœur.
Il a traversé le Pont Rainbow Bridge,
ainsi que de ne pas vous séparer jamais plus .
Je remercie mon amie Chrystal pour ce jolie texte que je ne connaissais pas
pour un dernier hommage à ma chatte Trotinette et
tous nos compagnons disparus.
http://chrystaledream.vefblog.net
