
Vous vous réveillez un matin et votre
bras vous gratte... Vous y découvrez un petit bouton. Pourtant, c'est
l'hiver, ce n'est plus la saison des moustiques. Vous êtes alors
persuadé de vous être fait "piquer" par une araignée. Et bien non.
Otez-vous cette idée du crâne. Si vous vous réveillez avec un bouton qui
gratte, une rougeur avec des petites piqûres, le responsable a très peu
de chances d'être une araignée. Vous en doutez ? Explications.
Tout d'abord, une araignée ne pique pas, elle mord avec ses chélicères qui, la plupart du temps, contiennent du venin, encore faut-il qu'elle l'utilise et l'Homme n'est absolument pas une proie...
Il existe 42 000 espèces connues d'araignées dans le monde. Sur les 1 600 recensées en France, seule une dizaine sont capables de nous occasionner des morsures mineures, et uniquement si elles se sentent menacées. Les plus connues sont Segestria florentina, Hogna radiata (dite fausse tarentule), Steatoda nobilis dite "fausse veuve noire", la lycose de Narbonne et la plus redoutée veuve noire de Corse ou malmignatte (Latrodectus tredecimguttatus). Cette dernière est une petite araignée noire avec des tâches abdomidales rouges. Paradoxalement, sa morsure est indolore mais peut être dangereuse, voire mortelle chez certaines personnes allergiques.
En conclusion, les araignées n'ont absolument aucun intérêt à venir nous mordre la nuit, sauf si vous vous endormez sur l'une d'elle ! Et rappelons-nous que dans la plupart des cas, elles feront tout pour fuir et qu'en dernier recours, leurs crochets sont rarement assez puissants pour pénétrer notre épiderme. Enfin, elles sont des précieuses alliées, elles aussi affectées par les activités humaines !
Mygale mexicaine
Le
corps de cette mygale mesure 5 à 6 cm sans
les pattes. Adulte, elle peut atteindre une envergure
totale d'environ 15 cm.
C’est une araignée de coloration
noire mais qui possède des bandes de poils
corail sur ses pattes et autour de son céphalothorax.
Bien que docile en captivité, c’est une araignée venimeuse qui est dotée de poils urticants.
Elle
construit des terriers ouverts ou se réfugie
dans les orifices naturels. Terrestre, elle se
nourrit essentiellement d’insectes, d’autres
araignées et de petits invertébrés.
Le jour, elle reste dans son terrier et commence à devenir active la nuit pour chasser.
Cette mygale vit uniquement dans les régions arides du Mexique. Comme pour de nombreuses araignées, son terrier lui sert de refuge contre les prédateurs mais aussi les variations de température.
Cette
mygale peut vivre jusqu’à 20 ans
en captivité. Le mâle est plus petit
que la femelle et vit beaucoup moins longtemps
dans son environnement naturel.
Cependant, le cannibalisme conjugal n’est
pas une règle absolue.
La Phoneutria nigriventer, une espèce mortelle d’Amérique du Sud ...





