
Ce courant de vie
ce ruisseau de désir ouvert en toi
ne le laisse pas se perdre
ne le laisse pas s'éteindre
un tout petit regard suffit parfois
à l'énergie d'un projet
un geste esquissé
pour modeler l'espace
un mot murmuré
pour ralentir le temps des temps
un mouvement du ventre
à une chaleur donnée
un rire échappé au refus
un printemps au bout des doigts...
"J. Salomé"
ce ruisseau de désir ouvert en toi
ne le laisse pas se perdre
ne le laisse pas s'éteindre
un tout petit regard suffit parfois
à l'énergie d'un projet
un geste esquissé
pour modeler l'espace
un mot murmuré
pour ralentir le temps des temps
un mouvement du ventre
à une chaleur donnée
un rire échappé au refus
un printemps au bout des doigts...
"J. Salomé"

Comment dire...
Laisser échapper, les battements des mots confus, les fracas hasardeux.
Se taire, méditer...
Attentes perdues, l'univers bascule, en morceaux imbéciles.
Le temps à être, le temps à naître, ne se reconstruit pas.
Demain peut-être ?
Mais il n'y a jamais de recommencement
Seulement une attente inexplorée.
Comment dire...
Laisser échapper, les battements des mots confus, les fracas hasardeux.
Se taire, méditer...
Attentes perdues, l'univers bascule, en morceaux imbéciles.
Le temps à être, le temps à naître, ne se reconstruit pas.
Demain peut-être ?
Mais il n'y a jamais de recommencement
Seulement une attente inexplorée.
Comment dire...
"Son mutisme est assourdissant"

"Albert Camus , "La chute"
