Vivre intensément, ça ne signifie pas vivre à trois cents à l’heure.
Ni vivre trois vies en même temps, ni mener de front plusieurs combats.
Nous étourdir ne nous donnera pas le sentiment d’exister…
Vivre intensément, ça ne signifie pas ajouter, empiler, multiplier, mais approfondir.
Vivre profondément, ce que l’on pense, ce que l’on dit, et ce que l’on fait.
Alors on s’aperçoit que même en écossant des haricots pour les faire sécher, nous sommes en train de faire quelque chose de bien plus profond que simplement écosser des haricots les yeux fixés sur la pendule en pensant déjà à ce qu’on va faire ensuite.
Écosser des haricots ça signifie d’abord les avoir fait pousser dans un jardin que l’on entretient. Soi-même, ou le voisin, ou l’ami, ou le maraîcher du coin. Et retracer mentalement le parcours de ces haricots jusqu’à nous.
Puis cela signifie que nous avons fait le choix de nous les procurer tout frais, presque datés, pour vivre au mieux dans l’espace temps où nous nous trouvons.
Cela signifie également que nous acceptons d’y consacrer un peu de temps plutôt que de confier cette tâche à des machines, ou, pire, à des êtres humains condamnés à travailler comme des machines.
Cela signifie encore que même s’il sont appréciés tout frais dans une bonne soupe au pistou par exemple, nous songeons aussi à ces jours frileux où tous seront heureux d’en retrouver une poignée dans un bon plat de saison.
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Écosser des haricots, ou
des petits pois, repeindre les chaises du jardin, ramasser des
châtaignes dans la forêt, ou quoi que ce soit d’autre – en pleine
conscience – c’est se sentir relié. Relié à la terre, à la planète, au
monde. Relié aux autres. Et, intensément, relié à soi. Pour un instant
de simplicité, une paillette d’humilité, une micro-particule d’éternité,
en harmonie.
Laver les bols du petit déjeuner des enfants partis à l’école nous relie de la même manière, à tout un univers.
Chaque geste de chaque jour peut ainsi nous relier aux mondes du monde, ce monde qui vit aux portes de notre petit monde.
Rien de ce que nous faisons n’est insignifiant.
Tout prend du sens et de la valeur, rien qu’en nous y attardant un peu…
Ni vivre trois vies en même temps, ni mener de front plusieurs combats.
Nous étourdir ne nous donnera pas le sentiment d’exister…
Vivre intensément, ça ne signifie pas ajouter, empiler, multiplier, mais approfondir.
Vivre profondément, ce que l’on pense, ce que l’on dit, et ce que l’on fait.
Alors on s’aperçoit que même en écossant des haricots pour les faire sécher, nous sommes en train de faire quelque chose de bien plus profond que simplement écosser des haricots les yeux fixés sur la pendule en pensant déjà à ce qu’on va faire ensuite.
Écosser des haricots ça signifie d’abord les avoir fait pousser dans un jardin que l’on entretient. Soi-même, ou le voisin, ou l’ami, ou le maraîcher du coin. Et retracer mentalement le parcours de ces haricots jusqu’à nous.
Puis cela signifie que nous avons fait le choix de nous les procurer tout frais, presque datés, pour vivre au mieux dans l’espace temps où nous nous trouvons.
Cela signifie également que nous acceptons d’y consacrer un peu de temps plutôt que de confier cette tâche à des machines, ou, pire, à des êtres humains condamnés à travailler comme des machines.
Cela signifie encore que même s’il sont appréciés tout frais dans une bonne soupe au pistou par exemple, nous songeons aussi à ces jours frileux où tous seront heureux d’en retrouver une poignée dans un bon plat de saison.
Écosser des haricots, ou
des petits pois, repeindre les chaises du jardin, ramasser des
châtaignes dans la forêt, ou quoi que ce soit d’autre – en pleine
conscience – c’est se sentir relié. Relié à la terre, à la planète, au
monde. Relié aux autres. Et, intensément, relié à soi. Pour un instant
de simplicité, une paillette d’humilité, une micro-particule d’éternité,
en harmonie.Laver les bols du petit déjeuner des enfants partis à l’école nous relie de la même manière, à tout un univers.
Chaque geste de chaque jour peut ainsi nous relier aux mondes du monde, ce monde qui vit aux portes de notre petit monde.
Rien de ce que nous faisons n’est insignifiant.
Tout prend du sens et de la valeur, rien qu’en nous y attardant un peu…
( Source facebook )
