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Channel: une féerie de mots bienvenue chez Nanou
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Le Lac . °°°° youpie 30000 ...Merci à vous tous ...Bisous ...

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La vie nous donne beaucoup de bienfaits

Mais c'est peu
comparé à la joie
que j'ai de vous connaitre.

L’amitié me fait penser à la tendre enfance
Synonyme de sagesse et de la pure innocence.
L’amitié est toujours une aventure aux beaux souvenirs
Qui rafraîchissent nos coeurs et ne risquent de finir.
Dans notre vie, des évènements entrent et sortent
Seuls,l’amitié et l’amour, restent et persistent.
En amitié, c’est toujours le premier pas qui compte
Ne jamais s'en méfier car c’est sûrement un bon escompte.
Avec l’amitié on peut aider l’autre sans rien lui offrir
C’est une tâche paisible sans qu’on risque d’en souffrir.
L’amitié a le bien fait de soulager des âmes
De combattre la souffrance et essuyer des larmes.
L’amitié germe et grandit dans les cœurs tendres
Ne vieillit pas et n’est jamais cendres.
Les mots d’un bon ami peuvent consoler
Quand l’âme est perdue et déboussolée.
Pour un vrai ami, tu n’es plus une simple adresse
Tu es la passion, l’espoir et la belle tendresse.
Même si l’amitié n’est parfois qu’un simple mirage
C’est une vraie passion que beaucoup se partagent.
Alors, tendons nos bras et essayons de prouver
Que l’amitié nous aide à s'évader et à mieux se retrouver.

Merci pour tout
ce que vous faites avec tant de prévenance
vous êtes si précieux pour moi
et très particulier aussi
je vous suis reconnaissante
J'ai trouvé des amis(es) en vous!
Mais personne n'a de meilleur amis(es)
qui soit aussi merveilleux que vous. ...

 

Nanou qui vous aime fort !!!

 

 hebergeur d’image

 

 

 

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bateau,mer,océan,tube

Le Lac



Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour?

O lac! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir!



Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés;
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il? nous voguions en silence,
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.



Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!



" Assez de malheureux ici-bas vous implorent:
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent;
Oubliez les heureux!

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit;
Je dis à cette nuit : "Sois plus lente;" et l'aurore
Va dissiper la nuit.



" Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons!
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;
Il coule, et nous passons! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur?



Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace?
Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus?
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus?

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez?



O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure!
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir!

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux!


Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés!

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : " Ils ont aimé! "

 

 

 

 

Le Lac - Alphonse de Lamartine

 


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