Changement d’heure
Passage à l’heure d’été dimanche 25 mars 2012
Le passage à l’heure d’été aura lieu dimanche 25 mars 2012 à 2 heures du matin. Vous devrez ajouter 60 minutes à l’heure légale. Il sera alors 3 heures.
Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’été s’effectue le dernier dimanche de mars et le passage à l’heure d’hiver, le dernier dimanche d’octobre.
Le passage à l’heure d’hiver aura lieu dimanche 28 octobre 2012 à 3 heures du matin.
Les meilleures et les plus belles choses au monde ne peuvent pas être vues ou même touchées. Elles doivent être senties avec le coeur....
Je vous souhaite à toutes et tous un agréable week-end en souhaitant
que le soleil sera avec nous, rêver, se reposer, flaner...
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de la douceur de l'amour."
Soyez heureux pour être bon!!
La bonté sans bonheur est un soleil d'hiver..
♥♥♥
Gros bisous à vous toutes et tous Nanou !!!
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Nous sommes petits en tout..sauf dans nos passions
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Vers Dorés
Eh quoi ! tout est sensible.
PYTHAGORE
Homme ! libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d’amour dans le métal repose ;
« Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant.
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t’épie :
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;
Et, comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !
Gérard de Nerval
El Desdichado
Je suis le ténébreux, — le veuf, — l’inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé
Et la treille où le pampre à la rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J’ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.
Gérard de Nerval
(1808 — 1855)
Les chimères
Poèmes publiés en 1854 à la suite des Filles du Feu, éd. Giraud.
