Panorama version le Jour d’Après de l’authentique petit village classé du Monal en Haute-Tarentaise, Savoie. Atmosphère post-apocalyptique réalisée
dans Photoshop à partir d'un panorama de base réalisé en 2010.
le soleil se taire encore dans sa tanière et l'horizon ne revêt pas encore son habit aux couleurspastelles, pourtant le ciel est bien dégagé, à flancs de montagnes, les lumières tamisées desvillages décorent avec parcimonie celle-ci , laissant transparaître déjà une certaineeffervescence, le silence se brise peu à peu quand chacun commence son activité
* Yann *

Clair et pur, le ciel habité que de quelques rares nuages vierges de pluie, l'air sauvage court à
travers les montagnes ornées d'un linceul brumeux sur les hautes cimes, laissant malgré tout
apercevoir leur têtes enneigées, leurs flancs vêtus de pins et de mélèzes brisent la monotonie
avec une végétation verdoyante tout comme si un autre monde prenait naissance dans les
contreforts de ces parois rocheuses, le soleil alors se laisse prendre dans les filet de la brume
donnant au ciel des effets irisés de toutes beautés, je suis là a regarder ce spectacle féerique
sans jamais m'en lassé, chaque jour le décor semble changé, bientôt les montagne seront
recouvertes d'une glaçure de couleur marbre et chatoyante enveloppant de son manteau
chaque parcelle de ce terrain accidenté dont j'aime tant m'y retrouver et laisser se perdre
mon imagination ...
* Yann*
Le ciel est bas, les ombres spongieuses des nuages se reflètent sur l'eau qui ruissèle sur les
chemins, la pluie sans discontinuer chante son chant d'automne qui porte jusqu'à la 'hauteur de
cette brume nonchalante qui recouvre les sommets désormais enneigés, des larmes froides
arrachées au cœur d'un ciel qui hier encore semblait être celui d'un jour d'été, la symphonie
belliqueuse nous emmène dans une mélancolie, partout les nuages gris assombrissent le
paysage se mêlant à la brume, qui telle un fantôme devient obsédante, j'assiste attristé à la petit
mort de l'été qui se noie dans les larmes de joie versées de l'arrivée de l'automne, la nature
reprend ses droits dans l'attente de la venue de l'hiver
* Yann *

Hé voilà que je suis pris par mon propre piège ,dans ce que je croyais être l'abandon du soleil
et la fin de l'été, mais dans un dernier effort, voilà que le ciel embrase à nouveau s'habillant de
couleurs orangées, la température est déjà supérieur, dés la lever du jour à celle maximum qu'il
faisait hier au plus chaud de la journée, les nuées allégées de leur sur-poids d'eau, ont été
balayées par la brise pourtant légère qui joue dans les branches des arbres environnants comme
pour annoncer à tous que le soleil est de retour et que l'automne devra être encore un peu
patient avant de prendre possession des lieux, de façon définitive …
* Yann *

LE PETIT RAMONEUR
Vous connaissez l’image du petit ramoneur savoyard à travers les
poupées-souvenirs ou les cartes postales.
Voici leur véritable histoire ...
Du travail pour l'hiver

Il y a longtemps dans les villages des montagnes savoyardes,
en Maurienne et en Tarentaise, les hivers étaient longs et rudes
Dans les familles nombreuses, nourrir tous les enfants devenait
très difficile. Il fallait donc trouver du travail.
Parfois, les pères devenaient colporteurs,
c’est-à-dire marchands ambulants.
Quant aux enfants, ils étaient souvent embauchés comme ramoneurs.
Il faut dire qu’en ces temps anciens, la plupart des gens possédaient
une cheminée pour se chauffer ou faire cuire la nourriture.
C’est la raison pour laquelle il fallait nettoyer les cheminées
pour qu’elles fonctionnent bien.
On prenait des enfants de 6 à 12 ans en raison de leur petite taille
pour ramoner les cheminées.
Par ailleurs, les Savoyards, gens de montagne, étaient plus habiles
pour monter et descendre le long des conduits de fumée.
Les petits ramoneurs partaient en groupe, au début de l’hiver,
sous la conduite d’un patron chargé de recueillir
l’argent et de nourrir les enfants.
Mais, souvent le maître les traitait durement et
ils étaient obligés de mendier.
Les petits ramoneurs se rendaient dans des villes éloignées
en France ou à l’étranger.
Les enfants revenaient au printemps dans leurs familles,
pour aider leurs parents aux travaux des champs.
En quoi consistait le travail des petits ramoneurs ?
De nos jours, le ramoneur fait glisser dans le tuyau de
la cheminée un buissonmétallique et récupère la suie dans un récipient.
Aux siècles passés, il en allait tout autrement.
Le petit ramoneur devait monter
dans la cheminée en s’aidant des genoux et des pieds.
A l’aide d’une raclette, il détachait la suie des parois.
Pour ce travail pénible. il disposait d’une échelle en plus de la raclette.
Afin de se protéger, il portait des genouillères et des coudes en cuir, ainsi
qu’un bonnet qu’il rabattait sur le visage pour éviter que la suie
ne lui pique les yeux, et enfin un sac pour recueillir la suie.
Malgré ces précautions, la peau, les yeux et les poumons des petits
ramoneurs souffraient beaucoup.
En plus de ce travail pénible, on demandait d’autres services
aux petits ramoneurs :
couper du bois, cirer les meubles ou les parquets, porter des colis, etc.
Le soir après le travail, les ramoneurs devaient déposer dans
la caisse commune
l’argent ou la nourriture et les vêtements qu’on leur avait donnés.
Le ramoneur était parfois accompagné d’une marmotte.
Ils jouaient aussi de la vielle.
A ce propos, on dit que ce sont les marmottes qui leur auraient appris à
grimper avec adresse.
Malgré leur dure vie, les petits ramoneurs chantaient avec courage.
Afin d’attirer l’attention des gens de la ville, ils criaient
"A ramoner de haut en bas".
Quand le petit ramoneur avait fini son travail, il sortait par le haut de
la cheminée en chantant.
Des oeuvres ont été crées pour permettre aux enfants à lire et à écrire.
On leur donnait des vêtements et des chaussures.
