l'automne et sa palette de tons chauds, tel un peintre, enflamme le paysage.
Je vous souhaite un agréable dimanche et
un bon début de semaine...
Je vous retrouve sur vos blog mardi soir ou mercredi !
Je vous embrasse bien fort ,votre fidèle amie Nanou !!!
Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise
Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été
Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise
Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Alors nait l''aurore ,mère originelle du théâtre de vie, dans sa couche de drap de coton aux couleurs d'azur, sa chevelure blonde caressant les cranes chauve des montagnes avoisinantes, elle baptisera les nouvelles progénitures de perles de rosée, artiste invocatrice de muses ingénues , de sculpteurs de longues lignes ininterrompues, où poils de pinceaux y esquissent les nues, ça fantaisie infinie façonnera mille et un paysages, alors rebelle, las de la plénitude, le crépuscule jouera sa symphonie céleste, laissant les poètes mélancoliques soupirant sous les lustres nocturnes et éphémères ...
* Yannick *
Je regarde ton ombre se découper sur le fond bleu nuit d'un jardin irréel, qu'importe, immobile accoudé au rebord de ma fenêtre, j'ignore le rai de lumière m'invitant au réveil, je laisse en moi s'éteindre mes dernières force, afin de trouver mon sommeil, je ferme les yeux sur toi, aurore naissante, à mon éveil, les ombres auront fui, t'emportant avec elles vers le palais de l'oubli et moi, je n'aurai d'yeux que pour le soleil qui se profilera avec vigueur sur le fil de l'horizon et mes yeux resteront ouverts, connaissant le crépuscule arpentant les heures de nuit, la nuit sera longue et me semblera infinie jusqu'au moment cruciale où je pourrai à nouveau je pourrai m'abandonner des les premières minutes des prémices
de ton œuvre
* Yannick *
Le ciel pesant lourdement sur le fil de l'horizon, se teinte de nuances de gris, un vent puissant prend en otages les gros nuages lui paraissant menaçants, faisant que la lumière cède sa suprématie de sorte que l'obscurité se déploie comme un châle opacifiant sur le panorama qui s'offre à moi, les feuilles jaunies tombent comme autant de flammes indomptées sur le sol paraissant en feu, le ciel laisse perler quelques larmes dans un sanglot qui n'en est pas vraiment un et donne à l’éphémère une beauté inégalée …
* Yannick *
