Les Choses de la vie - Michel Piccoli, Romy Schneider
L'âge d'or de l'avenir.
Recueil: Autres poèmes.
Le rideau s'est levé devant mes yeux débiles,
La lumière s'est faite et j'ai vu ses splendeurs ;
J'ai compris nos destins par ces ombres mobiles
Qui se peignaient en noir sur de vives couleurs.
Ces feux, de ta pensée étaient les lueurs pures,
Ces ombres, du passé les magiques figures,
J'ai tressailli de joie en voyant nos grandeurs.
La lumière s'est faite et j'ai vu ses splendeurs ;
J'ai compris nos destins par ces ombres mobiles
Qui se peignaient en noir sur de vives couleurs.
Ces feux, de ta pensée étaient les lueurs pures,
Ces ombres, du passé les magiques figures,
J'ai tressailli de joie en voyant nos grandeurs.

Il est donc vrai que l'homme est monté par lui-même
Jusqu'aux sommets glacés de sa vaste raison,
Qu'il y peut vivre en paix sans plainte et sans blasphème,
Et mesurer le monde et sonder l'horizon.
Il sait que l'univers l'écrase et le dévore ;
Plus grand que l'univers qu'il juge et qui l'ignore,
Le Berger a lui-même éclairé sa maison.
Alfred de Vigny.
(1797-1863)

" différence"
Avoir de la différence d'âge
avec un homme ou une femme
qu'importe
si l'amour est là tout va
se regarder dans les yeux
et vivre heureux
le monde est merveilleux
s'aimer comme deux amants
ne demandant qu'à être ensemble
et vivre notre amour au grand jour
qu'importe les gens
vivons pour nous
le temps qu'il faudra
car il n'y a pas d'âge
pour s'aimer
et vivre une histoire d'amour
trouvé sur le net

Sonnet à mon ami R...
Recueil: Mes heures perdues.
J'avais toujours rêvé le bonheur en ménage,![TUBE VISAGE BLANC OU NOIR .....]()
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d'un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.
Une femme modeste, à peu près de mon âge
Et deux petits enfants jouant à son côté ;
Un cercle peu nombreux d'amis du voisinage,
Et de joyeux propos dans les beaux soirs d'été.
J'abandonnais l'amour à la jeunesse ardente
Je voulais une amie, une âme confidente,
Où cacher mes chagrins, qu'elle seule aurait lus ;
Le ciel m'a donné plus que je n'osais prétendre ;
L'amitié, par le temps, a pris un nom plus tendre,
Et l'amour arriva qu'on ne l'attendait plus.

Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d'un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.
Une femme modeste, à peu près de mon âge
Et deux petits enfants jouant à son côté ;
Un cercle peu nombreux d'amis du voisinage,
Et de joyeux propos dans les beaux soirs d'été.

Je voulais une amie, une âme confidente,
Où cacher mes chagrins, qu'elle seule aurait lus ;
Le ciel m'a donné plus que je n'osais prétendre ;
L'amitié, par le temps, a pris un nom plus tendre,
Et l'amour arriva qu'on ne l'attendait plus.
Félix Arvers.
(1806-1850)
(1806-1850)
A George Sand (IV).
Recueil: Poésies posthumes.

Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir,
Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir.
Il faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude,
La veille et le travail ne pourront te guérir.
Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude,
Toi, pauvre enfant gâté, qui n'as pas l'habitude
D'attendre vainement et sans rien voir venir.
Et pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue,

Si tu vas quelque part attendre sa venue,
Sur la plage déserte en vain tu l'attendras.
Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée,
Cherchant sur cette terre une tombe ignorée,
Dans quelque triste lieu qu'on ne te dira pas.
Alfred de Musset.
(1810-1857)
Une femme est l'amour.
Recueil: Poésies diverses.
Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;
Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
![TUBE VISAGE BLANC OU NOIR .....]()
Courbé par le travail ou par la destinée,
L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.
![TUBE VISAGE BLANC OU NOIR .....]()
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.
Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.

Courbé par le travail ou par la destinée,
L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.

Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.
Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
Gérard de Nerval.
(1808-1855)
(1808-1855)
Les Mauvais Coups, avec Simone Signoret, Reginald Kernan,
et Alexandra Stewart .

Non, quand bien même une amère souffrance.
Recueil: Poésies nouvelles.

Dans ce coeur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d'espérance
Sur mon chemin pourrait encor germer ;
Quand la pudeur, la grâce et l'innocence
Viendraient en toi me plaindre et me charmer,
Non, chère enfant, si belle d'ignorance,
Je ne saurais, je n'oserais t'aimer.
Un jour pourtant il faudra qu'il te vienne,

L'instant suprême où l'univers n'est rien.
De mon respect alors qu'il te souvienne !
Tu trouveras, dans la joie ou la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste coeur pour écouter le tien.
Alfred de Musset.
(1810-1857)

