Appelle-moi.
Je ne te promets pas de te consoler,
Mais je peux pleurer avec toi...
Si un jour tu veux partir...
Appelle-moi.
Je ne te promets pas de te retenir,
Mais je peux faire un bout de chemin avec toi...
Si un jour tu ne peux plus supporter personne...
Appelle-moi.
Je te promets d'être là pour toi,
Et de ne pas t'importuner...
Mais si un jour tu m'appelles...
Et qu'il n'y a pas de réponse,
Viens vite me voir,
C'est peut-être moi cette fois qui ai besoin de toi... »
Ont des larmes parfois
Qui font briller leurs yeux
Qui font trembler leurs voix.
Car il n'est pas de vie
Si douce qu'on prétend,
Parfois le bleu s'aigrit
L'hiver prend le printemps.
Camoufle les malheurs,
Qui silencieux ravagent
L'étoile dans nos cœurs.
Car il n'est pas d'amour
Plus fort que toutes peines,
Et qu'il est certain jour
Dur de dire je t'aime.
Sur ce papier qui brûle,
Car nous sommes trop lâches
Pour sortir de nos bulles.
Nos désirs impossibles
Qui nous saignent, nous brisent,
Routes inaccessibles
Deviennent nos hantises.
car il n'est de patience
Si bonne que l'on croit,
Que nos coeurs en silence
Souffrent ce que nul perçoit.
Mon corps se fait violence,
Quand la nuit j'imagine
Voir un jour cette chance.
Car il n'est pas de larmes
Si dures à mes yeux,
Je baisse les armes
Sur les maux dangereux.
... Le paradis n'est pas fait que d'anges heureux ...
Vos sourires nous attirent nous désarment
Vous les anges, adorables
Et nous sommes nous les hommes pauvres diables
Avec des milliers de roses on vous entoure
On vous aime et sans le dire on vous le prouve
On se croit très forts on pense vous connaître
Vous les femmes, vous mon drame
Vous si douces, vous la source de nos larmes
Pauvres diables, que nous sommes
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Pauvres diables, pauvres diables ....
Dès qu'un autre vous sourit on a tendance
A jouer plus ou moins bien l'indifférence
On fait tout pour se calmer puis on éclate
On est fous de jalousie et ça vous flatte
Vous les femmes vous le charme
Vos sourires nous attirent nous désarment
Pauvres diables que nous sommes
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Pauvres diables, Pauvres diables, Pauvres diables
A la seule lueur d'une flamme...
Un bel instant de tendresse,
Où se mêlent silence et caresses...
Lorsque, soudainement, les gestes s'affolent,
Dans ce monde toujours sans paroles...
Les lèvres se rapprochent doucement,
Se touchent et se séparent furtivement...
Enfin, un long baiser brûlant,
Et l'atmosphère se fait volcan...
Les corps brûlants s'enflamment,
De ses bras, l'homme serre la femme,
Et les membres s'entrelacent,
Ne laissant plus aucune place
A la moindre petite bulle d'air...
Il n'y a plus de repères,
Et les âmes s'envolent au paradis,
Tandis que les corps restent dans la nuit...
Puis, le moment magique et sans fin
Où les êtres ne forment plus qu'un...
Les secondes se perdent dans le temps
Les corps s'enlacent profondément,
Jusqu'à la phase finale,
Où le monde devient l'extase totale...